L’industrie chimique belge soutient le plan d’action du Cefic, la fédération européenne de la chimie, qui vise à aider les entreprises à vérifier les informations de leurs dossiers REACH et à les optimiser si nécessaire. La législation REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of CHemicals) impose aux entreprises de démontrer que l’utilisation des produits chimiques qu’elles produisent ou importent en Europe est sans danger pour l’homme et l’environnement. Au travers de ce plan d’action pluriannuel, le secteur s’engage à examiner en coopération avec l’ECHA, l’Agence européenne des produits chimiques, si des résultats de tests supplémentaires sont requis pour certaines substances.
Le plan d’action du Cefic annoncé aujourd’hui donne aux entreprises un cadre d’évaluation clair pour réaliser elles-mêmes une évaluation approfondie des informations relatives à la sécurité de leurs substances enregistrées. Sur base de ce guide, les entreprises peuvent décider si leur dossier d’enregistrement nécessite une mise à jour en fonction des derniers développements techniques et scientifiques. En collaborant avec l’ECHA, le secteur souhaite clarifier en toute transparence les possibles discussions techniques ou scientifiques au sujet de certaines substances et améliorer ainsi la qualité des dossiers REACH. Ce processus fait l’objet d’une surveillance organisée grâce à la publication de rapports annuels, ce qui illustre l’engagement de l’industrie chimique à faire de REACH un succès.
“Dans le secteur chimique, la sécurité des produits pour les travailleurs, les consommateurs et l’environnement est toujours notre première priorité.”
Yves Verschueren, administrateur délégué d’essenscia
Yves Verschueren, administrateur délégué d’essenscia : « Dans le secteur chimique, la sécurité des produits pour les travailleurs, les consommateurs et l’environnement est toujours notre première priorité. Avec 7.100 enregistrements de plus de 3.600 substances différentes par près de 800 entreprises, le secteur chimique belge figure parmi les leaders européens. Grâce à ce plan d’action, les entreprises démontrent leur engagement explicite à répondre aux strictes exigences de l’ECHA. Actuellement, nous ne savons pas exactement quelles informations supplémentaires ou quelles recherches sont nécessaires ou doivent être mises à jour. Le plan d’action doit y remédier. Nous appelons donc tous les déclarants belges à y collaborer. »
L’agence européenne ECHA a annoncé plus tôt cette semaine le timing selon lequel elle souhaite examiner tous les dossiers d’enregistrement REACH. D’ici 2023, elle contrôlera les substances dont le volume dépasse 100 tonnes par an. Pour les substances dont le volume est réduit, l’échéance est fixée à 2027. Depuis l’introduction de la législation REACH en 2007, plus de 22.000 substances chimiques ont été enregistrées. Afin de garantir une utilisation sûre, nous connaissons, pour chaque substance, les données scientifiques et les résultats des tests correspondants. Cela fait de l’industrie chimique l’un des secteurs les plus strictement contrôlés en Europe. REACH est la base de données publique la plus complète au monde au sujet de la sécurité des substances chimiques.
En tant que fédération sectorielle de la chimie et des sciences de la vie, essenscia travaille quotidiennement depuis 2008 pour une application correcte de REACH en Belgique. Avec plus de 2.500 heures de formation par an via les programmes de formation VLARIP et WALRIP, la fédération aide les entreprises, en particulier les PME, à appliquer correctement la législation complexe qu’est REACH. L’année dernière, le projet a remporté le prix européen ‘Responsible Care Award’. Plus tôt ce mois-ci, essenscia a organisé, en collaboration avec l’Agence sud-coréenne pour le commerce (KOTRA), un séminaire sur le fonctionnement de K-REACH en présence de l’ambassadeur sud-coréen. K-REACH, la législation sud-coréenne pour les substances chimiques, est largement basée sur la législation européenne REACH qui devient progressivement un modèle pour les autres continents.
