« L’ambition de l’Europe est claire : d’ici 2050, elle veut être neutre sur le plan climatique. Le secteur de la chimie et des sciences de la vie relève le défi ! Parce que nous sommes convaincus que cette industrie peut fournir la technologie, l’innovation et les matériaux nécessaires à ce changement radical.
Les défis à relever dans le cadre du Green Deal européen sont importants, les attentes de la société sont ambitieuses : émissions nettes de CO2 à zéro pour cent, réutilisation maximale des matières premières, impact minimal sur l’environnement. Tout en continuant de produire des substances chimiques et des médicaments sûrs et efficacies qui répondent aux besoins de la société.
Une fois de plus, une grande attention est accordée à la sécurité des produits chimiques. Le principe est clair : les entreprises doivent suivre des règles et des normes. Elles ont une responsabilité sociale à cet égard. Même s’il s’agit de dossiers historiques que nous observons aujourd’hui sous un angle complètement différent – grâce aux progress de la science.
Posons un regard sur l’avenir : l’Europe possède la législation la plus stricte au monde en matière de produits chimiques. Si, dans ce cadre réglementaire strict, il existe un consensus scientifique sur le fait que certaines substances sont potentiellement dangereuses à l’usage, celles-ci seront progressivement éliminées. Il s’agit d’une approche fondée sur le risque, que le secteur soutient.
Nul ne doute désormais que la durabilité s’étend bien au-delà de la question climatique, même si l’une ne va pas sans l’autre. Pour une durabilité accrue, il faut une industrie tournée vers l’avenir qui investit dans la recherche et le développement et dans les personnes qui inventent, testent et appliquent les innovations. Avec un objectif axé sur une meilleure qualité de vie dans un environnement plus sain.
La volonté est là, les résultats aussi. La chimie et les sciences du vivant ont déjà parcouru un long chemin. Nous faisons plus avec moins d’énergie, moins d’émissions, moins de matières premières. Mais le défi auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est sans précédent. Nous sommes un secteur en transition. Les entreprises innovent et investissent massivement, mais au gré d’essais et d’erreurs.
Nous devons également miser davantage sur le dialogue. Transparent et contraignant. Présenter un récit inspirant et plein d’espoir. La création de prospérité peut aller de pair avec les objectifs écologiques. Les entreprises chimiques et pharmaceutiques ont la possibilité de se transformer, de developer des technologies révolutionnaires et de produire des innovations durables, ici, avec nous. La durabilité est en effet le fruit d’efforts conjoints. »
Yves Verschueren, administrateur délégué d’essenscia