Le secteur belge de la chimie respecte toutes les règles juridiques imposées par la législation REACH afin de limiter les risques potentiels des substances chimiques. Le secteur participe en outre pleinement et en toute transparence à l’amélioration des informations de sécurité relatives à certaines substances chimiques et ce, dans la mesure du possible. La position du European Environmental Bureau (EEB) affirmant que la sécurité des substances chimiques en Europe n’est pas garantie est de ce fait inexacte et crée un sentiment d’insécurité injustifié et inutile auprès des consommateurs et des employés.
Depuis l’introduction de la législation européenne REACH en 2007 (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of CHemicals), le secteur de la chimie a réuni un nombre considérable de connaissances scientifiques et de résultats de tests afin de garantir l’utilisation sécurisée de plus de 22.000 substances chimiques. Toutes ces informations sont également accessibles au public. Cela fait de l’industrie de la chimie l’un des secteurs les plus contrôlés au monde et a permis à REACH de devenir un modèle pour les législations similaires sur les produits dans de nombreux autres pays.
“Dans le secteur de la chimie, nous accordons une grande importance à la sécurité des personnes et de l’environnement.”
Yves Verschueren, administrateur délégué
Yves Verschueren, administrateur délégué: « Dans le cadre de REACH, nos entreprises se conforment à toutes les règles qui leurs sont imposées, c’est une évidence. Dans le secteur de la chimie, nous accordons une grande importance à la sécurité des personnes et de l’environnement. C’est notre principale priorité. Mais les déclarations de l’EEB ne servent qu’à créer un sentiment de peur. Leur analyse ne concerne pas 7 substances chimiques sur 10 en Europe, comme mentionné ci et là, mais un échantillon très limité et non représentatif de respectivement 15 et 41 substances chimiques sur un total de plus de 22.000 substances enregistrées. De plus, il n’est pas vrai de dire que toutes ces substances ne sont pas sûres mais plutôt que certaines informations de sécurité présenteraient des lacunes ou des imprécisions.»
L’EEB s’appuie sur une étude allemande ainsi que sur le contenu du rapport annuel de l’ECHA, l’Agence européenne des produits chimiques. En effet, l’ECHA a déjà indiqué précédemment que la qualité des données de recherche pourrait être améliorée dans un nombre limité de dossiers REACH. Il s’agit d’une discussion fort technique qui pose principalement la question de savoir si les résultats tests de certaines substances peuvent servir de charge de preuve pour d’autres substances comparables afin de minimiser le nombre d’expérimentations animales.
« Avec près de 95 000 enregistrements pour plus de 22 000 substances chimiques, REACH est la législation la plus ambitieuse et la plus complète au monde en matière de produits chimiques.”
Tine Cattoor, responsable politique des produits essenscia
Tine Cattoor, responsable politique des produits essenscia: « Avec près de 95 000 enregistrements pour plus de 22 000 substances chimiques, REACH est la législation la plus ambitieuse et la plus complète au monde en matière de produits chimiques. Au cours de ces dix dernières années, les entreprises ont dû accomplir une tâche complexe et relever un défi de taille pour répertorier les risques en matière de sécurité et de santé pour chaque substance. Toutes les substances chimiques actuellement sur le marché ont été acceptées et sont donc conformes à la législation européenne. Néanmoins, nous prenons très au sérieux les recommandations de l’ECHA concernant la qualité de certains dossiers et le secteur travaille, en toute transparence, à la mise en œuvre de solutions efficaces. Le Cefic, la Fédération européenne de la chimie, et l’ECHA ont signé un accord de collaboration en la matière l’année dernière. De cette manière, nous souhaitons continuer à collaborer au succès de REACH, dans l’intérêt des citoyens et de l’environnement ».
À travers ses propres programmes de formation WALRIP et VLARIP, la fédération sectorielle essenscia travaille quotidiennement à la mise en œuvre correcte de REACH. Avec plus de 2 500 heures de formation par an, la fédération aide les entreprises, en particulier les PME, à appliquer correctement la législation complexe REACH. Ce projet unique en Europe jouit d’une reconnaissance internationale et s’est vu décerner, l’année dernière, le prix européen Responsible Care Award.