bio.be/essenscia promeut la biotechnologie belge à la BIO International Convention
Le monde entier s’intéresse à notre petite Belgique, devenue récemment terre de développement, de production et de distribution de nombreux vaccins et autres thérapies pour lutter contre la crise de coronavirus. La relance économique est l’occasion de faire de la Belgique une véritable ‘health et biotech valley’. Comment ? En renforçant la capacité de production industrielle afin que nous puissions également produire de manière structurelle, dans notre pays, les nombreuses innovations prometteuses dans le domaine de la biopharmacie et de la biotechnologie. Cette consolidation de l’ancrage local va de pair avec la création de nombreux emplois. Pour parvenir à attirer de tels investissements, nous devons travailler à un positionnement stratégique à l’international, à une politique d’innovation ciblée et à former davantage de talents STEM dotés de compétences numériques. Tels sont les messages de bio.be/essenscia, la fédération belge des sciences de la vie et des biotechnologies, à l’occasion du lancement de la BIO International Convention, le plus grand forum mondial de biotechnologie qui, cette année, a lieu en ligne du 10 au 18 juin 2021.
L’excellence de notre pays en matière de biotechnologie ? La Belgique dispose d’un écosystème unique qui couvre l’ensemble de la chaîne de valeur : depuis la recherche préclinique pour la production biotechnologique de pointe jusqu’à la plateforme logistique pour assurer la distribution mondiale.
10 000 jobs supplémentaires en 10 ans
Au cours des dix dernières années, le nombre de travailleurs du secteur biotech et biopharma a augmenté de 41%, passant d’environ 25 000 à plus de 35 000, parmi lesquels plus de 3 000 experts R&D en recherche biotechnologique. Durant cette même période, les exportations sectorielles ont pratiquement doublé, atteignant plus de 53 milliards d’euros en 2020. Les dépenses en recherche et développement ont quant à elles progressé de 166%, passant d’1,9 milliard en 2010 à plus de 5 milliards d’euros l’année dernière.
Une expertise unique en matière de biotech
Au fil des ans, de solides clusters biotechs se sont formés, comme à Gand, Louvain, Charleroi et Liège, où universités, centres de recherche, hôpitaux, spin-offs et start-ups, PME et grandes entreprises internationales collaborent. Cette coopération et concentration uniques, ainsi que l’agilité belge, ont permis d’acquérir une expertise exceptionnelle, et spécifiquement dans certaines technologies telles que l’ARN messager, l’ADN plasmidique, la thérapie cellulaire et génique ou encore les anticorps monoclonaux et polyclonaux.
Au premier plan pour lutter contre le coronavirus
L’expertise belge est aujourd’hui reconnue à l’échelle mondiale dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. La ville de Puurs est ainsi célèbre pour sa bière Duvel mais désormais également pour sa production de vaccins Pfizer-BioNTech à ARNm. Outre Pfizer, des entreprises belges ainsi que des sites belges d’entreprises internationales – tels que eTheRNA, GSK, Janssen Pharmaceutica, Kaneka Eurogentec, Mithra, Plasma Industries, Takeda, Thermo Fischer, Univercells et sa filiale Exothera – apportent leur savoir-faire pour le développement et la production de vaccins et de traitements contre la pandémie mondiale.
Le rôle clé joué par la Belgique dans la lutte mondiale contre le coronavirus illustre comment les entreprises de biotechnologie passent de plus en plus de l’’invented in Belgium’ au ‘made in Belgium’. Le développement de nombreuses CDMO (Contract Development and Manufacturing Organizations) et la liste des investissements récemment annoncés par des entreprises internationales dans des capacités de production supplémentaires en Belgique en sont la preuve.
Innover et produire plus
De nombreux acteurs de biotechnologie belges disposent d’un pipeline d’innovation bien rempli : médicaments et traitements révolutionnaires qui sont sur le point d’être commercialisés et produits à l’échelle industrielle. Pour soutenir structurellement cette évolution, il faut un accès plus facile au capital-risque, un nombre suffisant de talents STEM dotés de compétences numériques et une politique d’innovation donnant toutes les chances au développement de thérapies révolutionnaires.
“Afin de stimuler l’ancrage local du secteur biotech, nous devons nous concentrer sur le financement et le développement des talents”
Frédéric Druck, secrétaire général de bio.be/essenscia
Frédéric Druck, secrétaire général de bio.be/essenscia : « De nombreuses biotechs belges en fin de cycle de développement sont en passe de devenir des success-stories avec le lancement de leurs produits sur le marché. Afin de stimuler l’ancrage local du secteur biotech, nous devons nous concentrer sur le financement et le développement des talents. Si nous voulons être compétitifs sur le plan international, nous devons réfléchir à mettre en place une plateforme d’investisseurs européens pour attirer davantage de capital-risque. Avec Euronext Bruxelles, nous avons toutes les cartes en main pour réaliser cette ambition. Afin d’assurer la transition vers les ‘factories of the future’ hautement digitalisées, nous devons accélérer l’enseignement et la formation aux compétences numériques. Notre pays peut être leader en la matière. »
“Utilisons l’agilité de notre secteur biotech belge pour maintenir notre pays en pole position sur la carte internationale”
Tineke Van hooland, secrétaire générale adjointe de bio.be/essenscia
Tineke Van hooland, secrétaire générale adjointe de bio.be/essenscia : « Un vent nouveau souffle sur le secteur biotech. La valeur ajoutée de la biotechnologie sur le plan économique et sociétal est reconnue par de plus en plus de pays. Si nous voulons maintenir notre position de championne belge en termes d’innovation et de bioproduction, nous devons miser sur un positionnement international fort combiné à une approche fiscale différenciante. La création de centres d’excellence pour les traitements innovants, tels que les ATMP (Advanced Therapy Medicinal Products) de thérapie cellulaire et génique ou les technologies ARNm/ADNp, la mise en place d’un health hub de data analytics et l’élaboration d’une stratégie visant à remédier aux pénuries de certains matériaux critiques pour la production sont des pistes supplémentaires à explorer. Utilisons l’agilité de notre secteur biotech belge pour maintenir notre pays en pole position sur la carte internationale. »
La BIO International Convention est le plus grand événement mondial de biotechnologie. Cette année, le rassemblement a lieu en ligne du 10 au 18 juin, sous le thème ‘rise together’. Près de 50 personnes représentent la Belgique à ce forum international. En collaboration avec BioWin et FlandersBio et avec le soutien des agences régionales Awex (Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers) et FIT (Flanders Investment & Trade), bio.be/essenscia y présente les atouts de notre pays. Cet exposé, intitulé « Belgium, a gamechanger in Biotech & Life Sciences », est disponible durant toute la durée du forum. L’événement accueille également de nombreuses entreprises qui font la fierté du secteur belge tels que Bone Therapeutics, GSK, Mithra, PDC*line Pharma ou Univercells et sa filiale Exothera.