Le secteur chimique fabrique les matériaux essentiels nécessaires à une économie et une société respectueuses du climat. Depuis de nombreuses années, il est un pionnier international en matière d’augmentation de l’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2. Le rapport conjoint des organisations Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu et Arbeid & Milieu Labour manque de logique économique élémentaire, ignore le contexte mondial du défi climatique et fait délibérément abstraction des nombreuses initiatives et engagements volontaires du secteur. La fédération sectorielle essenscia le regrette profondément car, nous partageons finalement tous le même objectif.
En effet, la transition climatique ne pourra pas voir le jour sans les produits du secteur chimique qui entrent dans la création de multiples chaines de valeur industrielles permettant ainsi à de nombreux autres secteurs de devenir plus durables. La Commission européenne partage cette vision. Elle assigne un rôle clé à l’industrie chimique dans sa politique climatique. Le secteur soutient l’ambition climatique de l’accord de Paris et agit dans ce sens depuis de nombreuses années.
Entre 1995 et 2015, les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur belge de la chimie et des sciences de la vie ont diminué de moitié. Faire encore mieux est un énorme défi qui exige des innovations et investissements multiples. Le secteur y contribue grandement en Belgique. Par exemple, des consortiums d’entreprises chimiques dans les ports d’Anvers et de Gand étudient la construction d’infrastructures pour le captage, le stockage et la réutilisation du CO2. Le plus grand réseau industriel de vapeur en Europe qui fournit de la chaleur verte aux entreprises chimiques se situe également dans notre pays.
Les mesures de soutien critiquées par les organisations environnementales s’inscrivent dans une politique visant à maintenir la compétitivité internationale de notre économie et sont similaires à celles d’autres pays. Cela permet également d’attirer de nouveaux investissements qui créent de l’emploi et de la prospérité. Elles garantissent aussi que l’industrie chimique de notre pays fonctionne avec les installations les plus modernes et les plus respectueuses de l’environnement.
“L’industrie de la chimie et des sciences de la vie est plus que jamais le moteur de notre économie et les entreprises du secteur innovent largement pour assurer un futur durable”
Els Brouwers, responsable du département Énergie, Climat et Économie chez essenscia
« L’industrie de la chimie et des sciences de la vie – qui représente un tiers des exportations belges – est plus que jamais le moteur de notre économie et les entreprises du secteur innovent largement pour assurer un futur durable. Plutôt que d’attaquer frontalement, les organisations environnementales devraient plutôt percevoir ce secteur d’avenir comme un partenaire important pour trouver des solutions internationales au défi climatique. Nous sommes ouverts à une discussion constructive fondée sur les principes fondamentaux de la durabilité : un juste équilibre entre les hommes, l’environnement et la prospérité économique dans lequel ces trois piliers se renforcent mutuellement », déclare Els Brouwers, responsable du département Énergie, Climat et Économie chez essenscia.