En tant que fédération sectorielle, essenscia condamne naturellement toute forme d’abus ou de fraude sociale. L’embauche de toute personne doit se faire de manière correcte, légale et humaine. Suite aux récentes découvertes d’irrégularités parmi les contractants et les sous-traitants dans le port d’Anvers, le secteur de la chimie et des sciences de la vie s’engage pour une politique de contrôle et d’application de la loi efficace. Comme il s’agit d’une question intersectorielle, il collabore avec d’autres secteurs et fédérations, et consultera l’inspection sociale et les partenaires sociaux.
L’emploi par des sous-traitants dans des travaux de construction à grande échelle, impliquant souvent des travailleurs étrangers, est une question complexe qui touche de nombreux secteurs économiques. Dans les irrégularités récemment identifiées, les entreprises du secteur concernées sont principalement victimes de malversations de la part de leurs sous-traitants et coopèrent totalement à cette enquête.
Pour prévenir d’éventuels abus à l’avenir, l’industrie veut prendre les devants afin d’optimiser les contrôles, l’inspection et le cadre juridique dans un dialogue constructif avec les différents partenaires. Le principe de base est qu’une politique d’application de la loi judicieuse et efficace, qui s’attaque à la source de toute fraude potentielle, offre la meilleure garantie d’un emploi correct. À cet effet, l’utilisation d’outils numériques est un moyen important qui permet, à partir des informations contenues dans les bases de données existantes, d’assurer des contrôles efficaces sur le terrain.
Plus précisément, il s’agit des points d’action suivants :
- Une coopération approfondie avec les services d’inspection sociale compétents afin de permettre une politique d’application de la loi judicieuse.
- Une évaluation approfondie des procédures existantes de l’entreprise avec un échange de bonnes pratiques. Les entreprises disposent déjà souvent de procédures de contrôle strictes pour les collaborateurs des contractants et des sous-traitants effectuant des travaux temporaires pour l’entreprise.
- Un partenariat interprofessionnel où les meilleures pratiques sont échangées entre différents secteurs de la construction et de l’industrie, où les initiatives éprouvées d’autres pays européens peuvent également être examinées et appliquées.
- Une analyse du cadre juridique existant pour identifier la marge de manœuvre juridique des entreprises – par exemple en matière de confidentialité – et rechercher des améliorations réalisables.