Le mémorandum électoral essenscia bruxelles met l’accent sur les talents et l’innovation durable
essenscia bruxelles, la fédération du secteur de la chimie et des sciences de la vie a présenté aujourd’hui son mémorandum électoral sur le site de l’entreprise chimique Solvay en présence du ministre Bruxellois Didier Gosuin. Les priorités pour le prochain gouvernement ? Investir dans la formation de talents multilingues et scientifiques, soutenir l’innovation structurelle et créer un climat favorable à l’industrie en veillant à la simplification administrative et une mobilité fluide. A l’aide de dix propositions politiques, essenscia bruxelles souhaite contribuer à accélérer la croissance rapide de start-ups et de spin-offs prometteuses mais également attirer davantage de sièges internationaux et de centres de recherche spécialisés en chimie et en sciences de la vie.
Avec près de 30% des exportations, environ un quart de la valeur ajoutée et 16% de l’emploi industriel, la chimie et les sciences de la vie constitue l’un des secteurs clés de l’économie bruxelloise. De nombreuses sociétés chimiques et pharmaceutiques y ont installé leur siège européen ou leur département de recherche et développement, tandis que plusieurs sociétés de production industrielle y sont également actives. Combiné à la proximité de diverses administrations et d’instituts internationaux, cela fait de Bruxelles un lieu de prédilection pour les jeunes entreprises prometteuses ainsi que pour les multinationales de renom du secteur de la chimie et des sciences de la vie.
C’est pourquoi essenscia bruxelles met en avant dix propositions politiques concrètes pour faire de notre capitale un pôle d’innovation pour la chimie, les matières plastiques et la biotechnologie. Mais qu’est-ce que cela demande ? Une accessibilité plus fluide, une formation STEM plus orientée vers la pratique (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) et un level playing field, des conditions équitables garantissant que la législation bruxelloise ne dépasse pas les règles et directives européennes. Tel était également le message débattu lors de la table ronde avec trois entreprises du secteur bruxellois : Plasma Industries, Saroléa et Solvakem. La conférencière invitée, Caroline Pauwels, recteur de la VUB, a insisté sur l’importance de la coopération entre le monde universitaire et le monde des affaires pour une recherche innovante.
« L’accent doit, entre autre, être mis sur l’économie circulaire en soutenant des projets qui favorisent l’utilisation efficace et durable de matières premières et de matériaux. Cela permettra de garantir des emplois, la prospérité et un meilleur environnement. »
– Christiane Malcorps, présidente essenscia bruxelles
Christiane Malcorps, présidente essenscia bruxelles: « L’innovation est la clé de l’avenir de la chimie et des sciences de la vie à Bruxelles. Le gouvernement doit activer tous les mécanismes de soutien financier et les mesures d’accompagnement disponibles pour mettre en place des écosystèmes dans lesquels des entreprises, tant les grandes entreprises que les start-ups ou les centres de connaissances comme les hautes écoles, les universités et les centres de recherche puissent unir leur forces innovantes. L’accent doit, entre autre, être mis sur l’économie circulaire en soutenant des projets qui favorisent l’utilisation efficace et durable de matières premières et de matériaux. Cela permettra de garantir des emplois, la prospérité et un meilleur environnement. »
Frédéric Druck, administrateur délégué essenscia bruxelles: « Le message est clair. Bruxelles : plus est en vous. Il y a beaucoup de potentiel inexploité dans notre capitale. Tant en termes de talent que d’innovation et de croissance économique. Il est donc grand temps de faire des choix clairs. Les emplois sont là, mais il est de plus en plus difficile de trouver du personnel qualifié. Il est essentiel d’investir dans l’éducation et d’améliorer la mobilité pour renforcer la position concurrentielle internationale de nos entreprises. »