« Recover. Regrain. Refoam. » Voilà l’idée qui soutient l’utilisation du label de certification PolyCert Europe par NMC. Il s’agit d’une nouvelle certification ambitieuse pour les entreprises européennes de transformation des plastiques qui utilisent des matériaux renouvelables. Lors du dernier Belgian Plastics Day, Aurélie Mossoux, responsable du développement durable chez NMC, a abordé les défis que représentent les matériaux renouvelables pour son entreprise et a également expliqué en quoi cette certification constitue une avancée importante vers une économie plus circulaire.
Isolation technique, profilés de protection, sous-couches pour plancher flottant ou encore flotteurs de piscine en mousse : la plupart d’entre nous avons certainement un produit NMC à la maison. L’entreprise familiale belge basée à Eynatten (en région germanophone) frappe fort avec son programme de durabilité novateur, ouvrant ainsi la voie à d’autres acteurs du secteur des matières plastiques en vue d’améliorer leurs performances.
« En tant qu’entreprise occupant plus de 1 500 personnes, nous avons une grande responsabilité envers les générations à venir », indique Aurélie Mossoux, responsable du développement durable chez NMC. « Si nous voulons leur transmettre une planète vivable, nous devons poursuivre nos efforts. »
PolyCert Europe, une certification qui change la donne
Cette certification qui répond aux exigences de parties prenantes de plus en plus intransigeantes constitue un grand pas en avant pour NMC. « Nous étions intimement convaincus que nous prenions les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique et nous voulions également communiquer de manière plus transparente avec nos partenaires », indique Aurélie Mossoux. « De plus en plus de nos clients souhaitent en savoir davantage sur la quantité de matières recyclées contenues dans nos produits. Plutôt que d’en discuter, nous leur en avons tout simplement apporté la preuve : en collaboration avec notre fédération sectorielle essenscia et l’entreprise d’audit BQA, nous avons fait certifier nos gammes de produits par PolyCert Europe, nos matériaux renouvelables devant ainsi répondre à des conditions strictes. »
« La certification PolyCert Europe est notre façon de garantir des produits recyclés de qualité supérieure »
Aurélie Mossoux, NMC
Aurélie Mossoux est intimement convaincue que pour un transformateur de plastiques tel que NMC, cette certification représente un pas important vers l’avenir. « Recover. Regrain. Refoam. Voilà l’idée qui se trouve à la base de notre approche », poursuit Aurélie Mossoux. « Nous espérons pouvoir l’appliquer prochainement dans l’ensemble de nos sites en Europe. »
Vers une empreinte carbone réduite
Outre cette certification, NMC a créé une « équipe verte » qui soutient ses initiatives dans le cadre de la protection de l’environnement et de la réduction de l’empreinte carbone. « Nous avons équipé notre site belge de panneaux solaires, couvrant 20 % de notre consommation énergétique », ajoute Aurélie Mossoux. « Nous sommes parvenus à réduire de 25 % nos émissions de gaz à effet de serre. En tant que transformateur de plastiques, il était également de notre devoir de soutenir l’Operation Clean Sweep ®, le programme international qui lutte contre les pertes de granulés de plastique. »
« L’énergie renouvelable est l’une de nos priorités dans notre production »
Aurélie Mossoux, NMC
Ces efforts, ainsi que la réduction des déchets en général et la protection de la biodiversité chez NMC, ont payé. Mais pour Aurélie Mossoux, il ne s’agit que du début. « Pour devenir réellement circulaires, nous souhaitons perfectionner notre stratégie consacrée aux matières plastiques. Cela débute dès la phase de développement du produit, par l’utilisation de nos matières recyclées et la séparation de nos flux de déchets, tout en optant pour des produits de conception écologique et légère, avec moins de matière. Nous devons cependant continuer à améliorer notre stratégie consacrée aux matières plastiques, et ce, à chaque étape de la production. »
Des défis à relever pour un avenir circulaire
Malgré son label de certification et la réduction de son empreinte écologique, NMC doit encore franchir de nombreux obstacles. Aurélie Mossoux : « L’utilisation d’un pourcentage élevé de matières recyclées dans les mousses constitue toujours un défi technique. Le processus de production est très sensible à la contamination ou à l’instabilité, pouvant entraîner une baisse de la qualité et de la performance des mousses. Par ailleurs, il est de plus en plus difficile de disposer de matériaux recyclables de qualité et le manque d’uniformité entre les différents États membres européens n’arrange rien. »
« Dans tous les cas, il faudra collaborer avec nos clients. Voilà pourquoi nous avons mis en place un programme spécial visant à récupérer les matériaux en mousse utilisés auprès des clients en vue de les recycler, même si, là aussi, nous sommes face à un défi logistique, car la mousse est légère, mais assez volumineuse. Toutefois, au vu de tous ces efforts collectifs, nous restons optimistes quant à l’avenir. Notre équipe durabilité est prête à relever tous ces défis. »
Envie d’en savoir plus sur les efforts durables consentis par NMC ? Consultez ici le site internet de l’entreprise.
Vous trouverez de plus amples informations sur le Belgian Plastics Day sur cette page.
Plus d’infos sur PolyCert Europe sur www.polycerteurope.eu