Le conflit en Ukraine et la crise énergétique qui en découle ont démontré l’importance existentielle d’un approvisionnement énergétique abordable pour les familles et les entreprises. Sans énergie, il n’y a pas d’économie, ni d’industrie. La conscience politique s’est aiguisée au cours des derniers mois, ce qui devrait déboucher sur une politique énergétique cohérente à long terme, axée sur la compétitivité, la durabilité et la sécurité de l’approvisionnement. Une vision future claire de l’énergie nucléaire dans le bouquet énergétique belge est essentielle à cet égard.
Tout comme 2022 a mis l’accent sur l’énergie, 2023 sera, espérons-le, l’année de l’industrie. Il est crucial que la forte valeur ajoutée, tant économique que sociale, et la compétitivité internationale de l’industrie en Belgique et en Europe figurent en tête des agendas politiques. Le sommet européen du 9 février, dont le thème principal est une politique industrielle européenne stratégique, est déjà une indication positive du fait que les décideurs politiques ont à cœur l’avenir de l’industrie et veulent œuvrer en faveur d’un climat d’investissement et d’innovation attrayant. Sur le plan national également, à plus d’un an des prochaines élections, nous osons compter sur un réflexe constructif de l’industrie de la part de nos politiciens pour garantir le maintien de la compétitivité de la chimie, des plastiques et des sciences de la vie.
Unissons nos forces et faisons de 2023 l’année de l’industrie.
Yves Verschueren
Administrateur délégué essenscia