Cela fait quelques d’années que les détergents enzymatiques ont fait leur place aux côtés des nettoyants classiques chimiques. Composés d’enzymes, des protéines naturelles, ces produits sont aussi efficaces que les autres, avec l’avantage d’être respectueux de l’environnement et du consommateur. Leader dans la formulation de ces détergents, la société internationale Realco, basée à Louvain-la-Neuve, vient même de démontrer que sa gamme de produits brevetés augmenterait la durée de vie des denrées alimentaires.
Créée il y a 10 ans, la gamme enzymatique « BIOREM » de Realco regroupe des détergents enzymatiques spécifiques pour le traitement des biofilms. À savoir des matrices ultrarésistantes qui rassemblent et protègent une multitude de bactéries, altérantes ou pathogènes.
« Notre détergent offre la possibilité aux entreprises agroalimentaires de détruire efficacement les biofilms et d’éliminer les bactéries »
Sébastien Fastrez, Responsable du département de Recherche et Développement de Realco
« Le risque pour les entreprises agroalimentaires est important. Les biofilms se développent en effet sur n’importe quelle surface et peuvent contaminer les denrées alimentaires produites, y compris en fin de production », indique Sébastien Fastrez, Responsable du département de Recherche et Développement de Realco. « Notre détergent leur offre la possibilité de détruire efficacement cette matrice et d’éliminer les bactéries qu’elle protégeait ».
Grâce à un projet de recherche mené avec l’entreprise Quality Partner, Realco a prouvé que l’utilisation de leur détergent enzymatique permet non seulement de lutter contre les biofilms, mais améliore aussi la qualité des denrées alimentaires à la fin de la production. Pouvant jusqu’à doubler leur date limite de consommation.
Augmenter la date limite de consommation des aliments présente de nombreux intérêts. « Pour les industriels, cela signifie un gain dans la productivité sans risque de perte. Mais aussi la possibilité de limiter l’utilisation de conservateurs dans les produits créés. Et du côté des supermarchés et des consommateurs, une meilleure conservation des aliments achetés diminuerait le gaspillage et les déchets », poursuit Sébastien Fastrez.
Les clients ayant participé au projet de recherche sont d’ores et déjà séduits par le produit. « Ils ont clairement perçu la plus-value de notre technologie enzymatique. À ce jour, ces produits représentent environ 15% de notre chiffre d’affaires. Un pourcentage qui augmentera sous toute vraisemblance à l’avenir avec ce nouvel argument de vente », conclut Sébastien Fastrez.