essenscia et Cefic, la fédération européenne de la chimie, soutiennent l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays d’Amérique du Sud du Mercosur. Grâce à ce traité, les taux d’importation actuels pour les produits chimiques et pharmaceutiques atteignant jusqu’à 18% se verraient entièrement supprimés.
L’accord commercial négocié par la Commission européenne concerne les échanges commerciaux avec l’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay. Ces pays forment l’union douanière commune Mercosur.
L’accord supprime les droits de douane des exportations de plus de 90% des produits chimiques et pharmaceutiques en provenance de l’Europe. Actuellement, ces droits atteignent jusqu’à 14% pour les produits pharmaceutiques et jusqu’à 18% pour les produits chimiques. La simplification des règles d’origine pourrait également avoir un effet positif sur les exportations des produits chimiques.
Les exportations belges relatives au secteur de la chimie, des matières plastiques et des sciences de la vie dans les pays du Mercosur s’élèvent actuellement à 1,71 milliard d’euros. Cela représente pas moins de 45% des exportations totales de marchandises de la Belgique vers cette région ; les échanges avec le Brésil étant particulièrement importants.
Les produits pharmaceutiques représentent environ la moitié des exportations existantes, suivis des matières plastiques et des produits chimiques. Les importations de notre secteur en provenance de ces pays atteignent 580 millions d’euros. Cela se traduit par une balance commerciale positive de 1,13 milliard d’euros.
L’accord de libre-échange doit encore être approuvé par le Parlement européen et les États membres. essenscia appelle les autorités belges à soutenir cet accord.