Le papier sulfurisé, mieux connu sous le nom de « papier de cuisson », est employé dans les cuisines du monde entier. Dow Silicones Belgium propose un nouvelle sorte de papier cuisson en silicone. Facile d’utilisation et plus respectueux de la santé publique, il est aussi réutilisable.
Dow Silicones Belgium, située dans le Hainaut, propose des technologies à base de silicone depuis plus de 70 ans : « Cela fait plusieurs années que nous investissons dans le développement de technologies innovantes dans le domaine des revêtements pour l’emballage alimentaire. Et plus particulièrement pour le papier cuisson » indique Pierre Chevalier, Scientifique principal en recherche et développement sur les revêtements et les adhésifs chez Dow Silicones Belgium.
« Les principales technologies concurrentes, basées sur des revêtements fluorés ou contenant des chromates, sont de plus en plus controversées au regard des exigences environnementales et de la santé humaine » précise-t-il.
« Nous avons mis sur le marché des émulsions de silicone innovantes, plus respectueuses de l’environnement et de la santé publique »
Pierre Chevalier, Scientifique principal en R&D sur les revêtements et les adhésifs – Dow Silicones Belgium
L’entreprise est parvenue à se démarquer en fabriquant un papier de cuisson au revêtement économique et écologique. Déposées en couche mince, ces solutions silicones réduisent les quantités d’eau, d’énergie et de pulpe à papier exigées par la fabrication du papier cuisson. « Nous avons en effet mis sur le marché des émulsions de silicone innovantes, plus respectueuses de l’environnement et de la santé publique », assure Pierre Chevalier.
La facilité d’utilisation du produit permet d’élaborer des recettes domestiques, tout comme industrielles. Davantage performant que le papier de cuisson traditionnel, il offre la possibilité aux consommateurs de réaliser des recettes plus difficiles et sans dommage sur les préparations.
Réutilisable plus de 5 fois, ce papier de cuisson en silicone offre également la possibilité aux cuisines et industriels de réduire leurs déchets alimentaires. Commercialisé à ce jour en Europe et à l’export, « cette technologie pourrait devenir une alternative accessible aux pays émergents tout en contribuant à la réduction des déchêts alimentaires dans un monde à la population croissante », conclut le scientifique.